Sepultura au Confort ? Oui, vous ne rêvez pas. Photos autorisées seulement pendant les trois premiers morceaux, mais Sepultura nous gratifia d’un “Chaos AD” fort bien exécuté (trop bien ?) dans ce laps de temps. Pour le reste rien à dire : les afficionados auront adoré, les autres pourront dire qu’ils y étaient. Sepultura est aujourd’hui un groupe qu’on peut qualifier de mythique, et il faut bien avouer que les fans n’auront pas été déçus. Le concert démarre très fort avec, comme je le disais précédemment, un Chaos AD qu’on attendait plutôt pour le rappel. La musique est forte, les guitares hurlent, le public se déchaîne. On aura droit, assez vite, à quelques tentatives (réussies) de stage diving, pour le plus grand bonheur de la sécurité !
Un concert très intense, qui aura ravi les fans, sans parler de Hammer Cult en première partie, très bon aussi.

Les photos :
Mais au final, seulement cinq photos retenues. Les conditions un peu particulières, où l’on se retrouve à six photographes devant les barrières crash, conditions auxquelles je ne suis évidemment pas habituées, ne m’auront pas permis de cadrer sereinement. Je mesure tout le chemin qui me reste à parcourir, même si je n’ai pas la prétention de jouer dans la cour des pros. J’avais d’abord envisagé de shooter avec le 14-24/2.8 sur le premier morceau, mais me suis vite ravisé après les tests effectués sur Hammer Cult : l’ultra grand-angle n’est définitvement pas adapté à ces conditions. J’ai donc photographié Sepultura avec le 85/1.8 et le 70-200/2.8 pour ramener les clichés que vous pouvez visualisez ci-dessous. Au développement, j’ai décidé de passer au noir et blanc : beaucoup de lumière pendant le concert (j’ai plutôt l’habitude d’un manque de lumière) et le fond des images s’en trouve débouché. Or je n’aime pas que l’on voit l’environnement sur mes images de concert, car je considère que cela distrait le regard. Le noir et blanc permet de boucher discrètement ces fonds disgracieux.
Techniquement, je ne peux pas dire si ces images sont réussies, à vous de me le dire !
Les clichés de Hammercult :